Xpeng, constructeur automobile naissant, a acquis la branche électrique de Didi, le leader chinois du VTC, renforçant ainsi sa position dans la course à l'automobile autonome. Tout en mettant fin à ses ambitions de fabrication automobile à cause des sanctions après son entrée à Wall Street, Didi s'associera à Xpeng pour lancer une nouvelle marque de véhicules électriques en 2024, tout en maintenant sa domination sur le marché des VTC. Xpeng envisage de collaborer avec Didi dans plusieurs domaines, dont les taxis autonomes prévus pour 2025. En échange, Didi prendra une participation dans Xpeng, pouvant aller jusqu'à 5,26%, ce qui pourrait représenter un gain potentiel de 744 millions de dollars. Cette alliance survient à un moment critique pour Xpeng, qui voit ses ventes ralentir, mais bénéficie du soutien financier de Volkswagen, qui envisage d'investir 700 millions de dollars dans le groupe.

Source : L'echo.be

À partir du 1er septembre, la RATP instaurera la descente à la demande après 22 heures à Paris, pour renforcer la sécurité, particulièrement pour les femmes. Valérie Pécresse, à la tête d'Ile-de-France Mobilités, appelle à améliorer la qualité de service malgré les difficultés de recrutement. Elle signale un déficit de 800 millions d'euros pour le budget 2024 et menace de ne pas ouvrir de nouvelles lignes sans soutien financier supplémentaire, tout en refusant d'augmenter excessivement les tarifs.

Source : Libération

Santa Monica, proche de Los Angeles, teste un système équipé sur ses bus pour combattre les véhicules obstruant les voies de bus. Deux caméras haute définition enregistrent en continu les environs du bus, et un ordinateur embarqué analyse ces images en temps réel via l'intelligence artificielle pour détecter les infractions. Durant un essai de 45 jours, 511 violations ont été identifiées. La technologie, créée par Hayden AI de la Silicon Valley, est déjà en fonction à New York et sera bientôt déployée à Washington. L'objectif principal est d'améliorer l'efficacité des transports publics, attirer plus d'usagers et, à long terme, réduire les émissions automobiles.

Source : France Info

Depuis vendredi, les géants du net doivent se conformer au Digital Services Act (DSA) dans l’Union européenne. Cette législation, inédite à l’échelle mondiale, impose aux entreprises comme Google, YouTube, Amazon, Facebook, et TikTok des obligations renforcées pour lutter contre les contenus illicites et garantir une plus grande transparence. En infraction, elles encourent des amendes pouvant s'élever à 6% de leur chiffre d'affaires mondial ou même une interdiction temporaire d'opérer au sein de l'UE. Les plateformes sont tenues d'offrir un mécanisme pour signaler aisément les contenus illicites, de soumettre leurs algorithmes à surveillance, d'interdire le ciblage publicitaire des mineurs ou basé sur des données sensibles et de s'ouvrir à des audits indépendants. Plusieurs géants du secteur ont déjà annoncé des adaptations pour se mettre en conformité.

Source : Sud Ouest