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Stellantis simplifie la mobilité avec l'application Free2move

Stellantis simplifie la mobilité avec l'application Free2move

Stellantis lance l'application Free2move, qui fusionne les services de Free2move et Share Now pour offrir une plateforme unique de mobilité. Accessible sur iOS et Android, elle permet de louer des véhicules de manière flexible et propose des options durables avec un parc de véhicules électriques. Ce lancement marque une étape clé dans la stratégie de l'entreprise pour devenir un leader mondial de la mobilité.

Source : Electromobiliste

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Les principales plateformes de type Uber en Asie : une compétition féroce pour le marché des transports

Les principales plateformes de type Uber en Asie : une compétition féroce pour le marché des transports

Le marché des applications de transport en Asie connaît une croissance rapide, portée par l’urbanisation massive et la demande croissante pour des solutions de mobilité flexibles. Bien qu'Uber ait tenté de s’imposer dans plusieurs pays asiatiques, des plateformes locales ont su s’adapter aux besoins spécifiques de la région, offrant souvent des services plus adaptés que ceux proposés par les géants américains. Cet article fait un tour d’horizon des principales plateformes de transport en Asie.

1. Grab – Singapour, Asie du Sud-Est

Fondée à Singapour en 2012, Grab est devenue la plateforme de transport la plus dominante en Asie du Sud-Est. Initialement lancée comme un service de réservation de taxis, Grab a rapidement étendu son offre à des services variés, incluant le covoiturage, la livraison de nourriture (GrabFood), et les paiements mobiles (GrabPay).

Grab est présente dans plusieurs pays d’Asie du Sud-Est, comme la Malaisie, l'Indonésie, les Philippines, le Vietnam, et la Thaïlande. Elle a supplanté Uber dans la région après avoir racheté les opérations de l'entreprise américaine en 2018. En plus de ses services de transport, Grab s’est imposée comme une "super-app", offrant une multitude de services au-delà du transport, en réponse à la demande diversifiée des consommateurs.

2. Gojek – Indonésie

Gojek est l’une des entreprises technologiques les plus prospères d’Indonésie, et elle s’est rapidement imposée comme une alternative locale à Uber. Fondée en 2010 en tant que service de transport en moto-taxi (GoRide), elle a ensuite diversifié ses activités pour inclure la livraison de nourriture (GoFood), les paiements (GoPay), et des services de conciergerie (GoMart).

Ce qui distingue Gojek est son enracinement dans la culture locale. Les moto-taxis (appelés "ojeks") sont une forme de transport très populaire en Indonésie, particulièrement dans les zones urbaines où la circulation est dense. Gojek a su capitaliser sur cette tradition pour offrir un service à la fois moderne et ancré dans les habitudes locales. Depuis, Gojek s'est étendu à d'autres pays, notamment le Vietnam, la Thaïlande, et Singapour.

3. Ola – Inde

Ola est l’un des plus grands rivaux d’Uber en Inde, un marché clé pour les applications de transport. Fondée en 2010, Ola a su conquérir une grande partie du marché indien grâce à une approche personnalisée et une profonde compréhension des besoins locaux. Elle propose divers services, y compris des taxis, des rickshaws, et même des taxis motos dans certaines villes.

Ola se distingue également par ses efforts en matière de développement durable avec le lancement d’Ola Electric, une filiale dédiée aux véhicules électriques. De plus, elle propose des services de location de voitures à long terme, ce qui lui permet de couvrir un large éventail de besoins de mobilité en Inde. Avec son expansion dans des pays comme l'Australie, la Nouvelle-Zélande, et le Royaume-Uni, Ola continue d'étendre son influence au-delà du sous-continent indien.

4. DiDi – Chine

DiDi Chuxing, souvent simplement appelé DiDi, est le géant incontesté du transport en Chine. Créée en 2012, DiDi a écrasé la concurrence d'Uber en Chine, forçant ce dernier à vendre ses activités chinoises à DiDi en 2016. L'entreprise offre une multitude de services, allant du covoiturage à la location de voitures avec chauffeurs, en passant par des services de taxi traditionnels.

L’une des particularités de DiDi est son engagement envers l’innovation technologique. La plateforme investit massivement dans l’intelligence artificielle et la technologie de conduite autonome, en plus de ses initiatives dans les véhicules électriques. En parallèle, DiDi a commencé à s'étendre à l’international avec des opérations en Amérique latine, en Australie, et au Japon.

5. Ryde – Singapour

Bien que moins connu que Grab, Ryde est une application de covoiturage qui a su se différencier à Singapour. Contrairement aux autres plateformes, Ryde met l'accent sur le partage de trajets entre particuliers pour encourager une utilisation plus durable des ressources. Le modèle de covoiturage vise à réduire le nombre de véhicules sur les routes, tout en offrant aux conducteurs et passagers une alternative plus abordable.

Ryde propose également des services comme RydeSEND (livraison de colis) et RydePOOL (partage de trajets avec d’autres passagers), ce qui en fait une solution complète pour les besoins de mobilité urbaine à Singapour.

6. BlaBlaCar – Asie centrale

Si BlaBlaCar est originaire de France, la plateforme s’est étendue à l’Asie centrale, notamment en Inde et en Turquie. BlaBlaCar se spécialise dans le covoiturage longue distance, une niche qu’elle exploite avec succès dans les régions où les trajets entre villes sont fréquents et où les alternatives de transport en commun peuvent être limitées ou coûteuses.

BlaBlaCar permet à ses utilisateurs de partager les frais de carburant et de rendre les longs trajets plus abordables, tout en réduisant l'empreinte écologique. En Inde, par exemple, BlaBlaCar s’intègre bien dans le paysage des transports, en particulier pour les trajets entre grandes métropoles comme Delhi, Mumbai, ou Bangalore.

Conclusion

Le marché asiatique des applications de transport est incroyablement dynamique et compétitif. Si Uber a connu quelques succès dans la région, ce sont souvent des plateformes locales comme Grab, Gojek, et Ola qui dominent, grâce à leur capacité à s’adapter aux réalités locales et à offrir des services supplémentaires. Que ce soit en Indonésie, en Inde, ou en Chine, ces plateformes redéfinissent la mobilité et s’imposent comme des acteurs clés du développement économique et technologique en Asie.

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Algorithme de rémunération d'Uber suscite des inquiétudes au Canada

Algorithme de rémunération d'Uber suscite des inquiétudes au Canada

Uber a introduit en Ontario un nouvel algorithme pour la rémunération de ses chauffeurs, provoquant des craintes parmi les travailleurs. Ils redoutent une baisse des revenus et un manque de transparence sur les critères de calcul. Bien que la plateforme prétende offrir plus de choix aux conducteurs, des études montrent une baisse des revenus similaires aux États-Unis, où ce modèle est déjà en place.

Source: Radio Canada

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Uber à travers le monde : variations de fonctionnement selon les pays

Uber à travers le monde : variations de fonctionnement selon les pays

Les applications de type Uber, qui connectent passagers et chauffeurs via une plateforme numérique, ont révolutionné les transports dans de nombreux pays. Cependant, bien que le modèle soit similaire d'une région à l'autre, les réglementations locales, la législation du travail et les attentes culturelles entraînent des différences de fonctionnement notables selon les pays. Cet article explore comment ces plateformes opèrent différemment à travers le monde, avec un focus sur des marchés clés.

Canada : transparence et réglementation croissante

Au Canada, les applications de transport comme Uber fonctionnent dans un environnement de plus en plus régulé. Par exemple, en Ontario, Uber a récemment introduit un nouvel algorithme qui calcule les tarifs à l’avance en fonction de divers paramètres (offre, demande, moment de la journée), ce qui a suscité des inquiétudes quant à une possible baisse de revenus pour les chauffeurs. Ce système, déjà implanté aux États-Unis, vise à mieux gérer l’offre et la demande, mais les chauffeurs dénoncent un manque de transparence.

En réponse, les autorités canadiennes ont adopté une législation qui entrera en vigueur en 2025, garantissant un salaire minimum pour les heures travaillées et plus de transparence sur les algorithmes utilisés. Ce cadre réglementaire met l’accent sur les droits des travailleurs, ce qui reflète les préoccupations croissantes concernant l'impact de l'intelligence artificielle sur la rémunération.

États-Unis : un modèle controversé

Aux États-Unis, Uber fonctionne sous un modèle flexible qui s’adapte aux besoins des consommateurs et des chauffeurs, mais il a aussi provoqué de nombreuses critiques. Les chauffeurs sont considérés comme des travailleurs indépendants, ce qui leur permet une plus grande flexibilité, mais leur enlève aussi certains avantages sociaux comme les congés payés ou les assurances. L'algorithme de tarification dynamique, qui ajuste les prix selon l'offre et la demande en temps réel, a généré des controverses, notamment en raison de baisses de rémunération observées dans plusieurs grandes villes.

La question de la classification des chauffeurs reste un sujet brûlant aux États-Unis. Certains États, comme la Californie, ont tenté d’imposer la requalification des chauffeurs en employés via la loi AB5, mais les entreprises comme Uber ont réussi à obtenir des exemptions via des campagnes comme la Proposition 22. Ce débat reste central dans la gestion des plateformes dans le pays.

France : régulation stricte et encadrement des chauffeurs

En France, le fonctionnement d’Uber est soumis à une réglementation stricte, notamment en matière de licences pour les chauffeurs. Ces derniers doivent obtenir une carte professionnelle après une formation spécifique, ce qui les distingue des chauffeurs d’Uber dans d'autres pays où l’accès est plus libre.

Le pays a également mis en place des règles concernant les tarifs, avec des plafonds et des minimums imposés dans certaines régions, et les chauffeurs peuvent bénéficier de droits sociaux similaires à ceux des travailleurs indépendants grâce à des négociations avec les syndicats. Par ailleurs, l’implication croissante des institutions françaises, comme l’adoption de règles contre la "concurrence déloyale", montre une tendance à l'encadrement de ces services numériques.

Inde : un marché axé sur les prix et les motos

En Inde, le fonctionnement d’Uber diffère largement du modèle occidental. Le marché indien est dominé par les tarifs bas et des services de covoiturage moto, ce qui permet à des millions de passagers de se déplacer de manière abordable dans des zones urbaines densément peuplées. Contrairement à d'autres marchés, les taxis moto représentent une part importante des trajets effectués via Uber.

La réglementation est souvent plus souple en Inde, ce qui permet à Uber de proposer des services innovants comme Uber Auto (pour les rickshaws). Cependant, la concurrence est rude avec des plateformes locales comme Ola, qui adopte des modèles similaires et cible les mêmes segments de marché avec des fonctionnalités et des services adaptés aux besoins locaux.

Brésil : sécurité et services adaptés

Au Brésil, un des marchés les plus importants pour Uber en Amérique latine, la sécurité est une préoccupation majeure. En conséquence, Uber a développé des fonctionnalités spécifiques pour le marché brésilien, comme la vérification de l'identité des passagers via selfie ou l'enregistrement audio des trajets pour rassurer les chauffeurs et les passagers. De plus, Uber propose des services adaptés comme "Uber Moto" et "Uber Flash" pour la livraison de colis, répondant à une demande croissante pour des options de transport plus diversifiées.

Conclusion

Les applications comme Uber ont su s’adapter à des marchés très différents en ajustant leur fonctionnement selon les spécificités locales, que ce soit en matière de régulation, de tarification ou de sécurité. Si le modèle de base reste similaire, les disparités d’un pays à l’autre montrent l'importance de prendre en compte les particularités économiques et culturelles pour assurer le succès de ces plateformes à l'échelle mondiale.

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La RATP lance la construction d’un centre de bus éco-responsable à Villiers-le-Bel

La RATP lance la construction d’un centre de bus éco-responsable à Villiers-le-Bel

La construction du nouveau centre de la RATP à Villiers-le-Bel a débuté, avec un budget de près de 30 millions d’euros. Ce site accueillera 140 bus, dont 106 fonctionnant au biométhane, et s'inscrit dans un projet de transition énergétique. Le centre, prévu pour 2026, intégrera des panneaux solaires et un système de réutilisation des eaux de pluie pour minimiser son impact environnemental.

Source: 20 Minutes

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