Dans une démarche judiciaire inédite par son ampleur, 2.480 chauffeurs de taxis et neuf associations réclament collectivement 455 millions d'euros de dommages et intérêts à Uber, l'accusant de concurrence déloyale et se basant sur une décision précédente de la Cour de cassation française qui avait reconnu un statut de "salarié fictif" à un chauffeur. Les avocats des taxis demandent aussi que tous les chauffeurs VTC d'Uber soient requalifiés en salariés, tandis que la défense d'Uber réfute la demande et accuse en retour les taxis de vouloir évincer la plateforme du marché. La décision du tribunal de commerce de Paris est attendue pour le 18 décembre.
Source : La Croix