La mise en œuvre du décret interdisant certaines liaisons aériennes lorsque des alternatives ferroviaires de moins de 2h30 existent suscite des réserves quant à son efficacité. Bien que les liaisons aériennes entre Nantes, Bordeaux, Lyon et Paris-Orly soient désormais interdites, des associations estiment que le gouvernement a rendu la mesure inapplicable, s'éloignant ainsi de l'ambition initiale de la Convention citoyenne pour le climat. Selon les dispositions du décret, plusieurs conditions doivent être remplies pour qu'une liaison aérienne puisse être interdite, ce qui pourrait rendre l'application de la mesure difficile. L'association Agir pour l'Environnement regrette que le décret revienne à abroger l'article 145 de la loi Climat et résilience qui proposait une interdiction des liaisons aériennes en cas d'alternatives ferroviaires de moins de deux heures trente.
Source : Environnement Magazine