Pour réduire les coûts, le projet de loi de finances 2024 propose d'inciter les patients à opter pour le covoiturage lorsqu'ils se déplacent en véhicule sanitaire léger ou taxi conventionné pour leurs rendez-vous médicaux. En cas de refus, sauf exceptions médicales, la Sécurité sociale ne couvrira pas la totalité des frais. Cette mesure, visant à répondre à la hausse des dépenses de transport sanitaire (de 2,3 milliards en 2003 à 5,5 milliards en 2022), suscite l'inquiétude des associations de patients et des professionnels du taxi.
Source : Le Parisien