Le Prix de Revient Kilométrique 2018 - les véhicules les plus économiques du marché

Le Prix de Revient Kilométrique 2018 - les véhicules les plus économiques du marché

Unique en son genre, le prix de revient kilométrique (PRK) de L’argus est l’outil indispensable à tout automobiliste en phase d’achat. En effet, c’est le seul à indiquer le coût global de plus de 1 000 véhicules sur les cinq prochaines années et en fonction de quatre kilométrages annuels possibles (10 000, 15 000, 25 000 et 35 000 km), sur les moteurs essence comme sur les diesels.

Justement, avec la hausse du prix des carburants et le rééquilibrage Super sans-plomb/Gazole à la pompe, la question du choix du carburant se pose en des termes toujours plus complexes. Avec le PRK, L’argus vous aide à y répondre et affiner au mieux votre choix selon l’usage et le type de véhicule.

Comment est calculé le PRK ?

Les experts de L’argus prennent en compte l’ensemble des critères liés à l’achat, au fonctionnement et à la détention d’un véhicule :
- L’achat est calculé sur la base du prix catalogue constructeur en incluant le bonus/malus et les frais de carte grise (42,60 € de coût moyen en France du cheval fiscal en 2018)
- Le financement (taux de crédit à 2,8 % pour un emprunt de 15 000 € sur 36 mois)
- L’assurance (en tous risques avec 50 % de bonus)
- La valeur résiduelle sur 5 ans
- L’entretien courant (révisions, remplacement des pièces d’usure courantes…)
- La consommation de carburant (chiffres constructeurs majorés de 15 % pour correspondre à un usage réel).


Ce qu’il faut retenir du PRK 2018 :

Le kilomètre parcouru plus cher
Après une stabilité en 2016 et une baisse en 2017 du PRK, la tendance en 2018 est à la hausse, que ce soit pour les versions à essence ou diesel. Pour nombre de véhicules, l’écart s’est davantage creusé avec le passage à la nouvelle année. La principale explication tient à la forte augmentation des carburants depuis le début de l’année.

La plus économique, la plus dispendieuse
En 2017, le PRK varie entre 0,33 € (Dacia Sandero 1.0 Sce 75ch) et 3,78 € (Land Rover Velar 3.0 V6 380ch R-Dynamic S AWD BVA) pour 15 000 km parcourus la 1ère année de détention.


Les 15 véhicules les plus économiques du marché

Dacia, championne du PRK
Si la Dacia Sandero remporte la palme du PRK le moins élevé, les autres modèles de la même marque n’ont pas à rougir : ils sont 4 à se classer dans le Top 10.

- Dacia Logan 1.0 Sce 75 ch : 2è position ex aequo avec 0,35€ par km.
- Dacia Duster 1.5 dCi 90 4x2 : 3è position ex aequo avec 0,37€ par km
- Dacia Dokker 1.5 dCi 75 Silver Line : 5è position ex aequo avec 0,40€ par km

L’impact du rééquilibrage des prix à la pompe

Le rééquilibrage entre les deux carburants est en marche. Depuis le 1er janvier 2018, le gouvernement a augmenté la TICPE de 3,8 cts HT sur l’essence et de 7,6 cts HT sur le gazole. A la pompe, l’écart moyen essence/diesel est passé de 15 cts (1,38€ pour le SP95 contre 1,23€ pour le gazole) à 8 cts en 2018 (1,47€ contre 1,39€) .

Le diesel rattrape l’essence…

Cette réduction de l’écart à la pompe se traduit par un impact direct sur le PRK et la rentabilité du diesel. Par exemple, dans le cas du Citroën C4 Picasso, la version essence PureTech 110 affichait un PRK de 0,86€/km en 2017, contre 0,82€/km pour le diesel BlueHDi 100, soit un écart de 4 centimes en faveur du moteur au gazole. En 2018, l’écart se réduit à 2 centimes : 0,90€/km pour l’essence, 0,88€/km pour le diesel.


... ou le dépasse !

Sur certains modèles, c’est même un renversement qui s’observe : en 2017, le PRK du Nissan Qashqai était plus favorable en version diesel 1.5 dCi 110 (0,71 €) qu’en motorisation essence 1.2 DIG-T 115 (0,74 €), alors que c’est l’inverse en 2018 (0,82/0,79€).

La valeur résiduelle pèse lourd dans le PRK

Il faut dire que le prix du carburant n’est pas le seul paramètre impactant le PRK. Outre l’assurance, le coût de l’entretien ou le malus écologique, la valeur de revente (ou valeur résiduelle) n’est plus, selon le type de véhicule, en défaveur de l’essence, comme ce fut longtemps le cas.

En neuf, les particuliers boudent le diesel…

Depuis 2015, et encore aujourd’hui, le diesel continue de faire couler beaucoup d’encre. Ajoutez à cela la menace des restrictions de circulation en ville, ou les problèmes de revente. De ce fait, le doute s’est installé dans l’esprit des automobilistes, au point de conduire à un renversement du marché des véhicules neufs en faveur de l’essence (47,8 % des immatriculations contre 47,3 % en diesel). Pour rappel, le diesel représentait 7 ventes sur 10 en 2010.

Mais aussi en occasion, du moins sur les citadines   

Si l’achat d’un diesel était une garantie « tous risques » à la revente, la donne a changé pour les véhicules citadins (berlines et SUV) de type Peugeot 208 ou Renault Captur. Sur ce segment, les valeurs de revente des modèles à essence sont supérieures à celles des diesels puisque le jeu de l’offre et de la demande plaide en faveur des premiers.

Le Diesel reste l’apanage des segments supérieurs…

Quant aux véhicules dits compacts (Renault Mégane, Peugeot 3008…), les valeurs essence et diesel sont globalement au même niveau. En revanche, le diesel garde l’avantage sur les véhicules plus grands, plus lourds et donc plus énergivores (berline familiales et modèles de haut de gamme, grands monospaces et SUV).

… et des gros rouleurs

Le choix essence ou diesel dépend également du profil du conducteur. Les petits rouleurs ont tout intérêt à opter pour l’essence, car la durée d’amortissement d’un diesel s’est allongée sur les véhicules urbains et compacts. Pour les modèles de la catégorie supérieure, le diesel garde une longueur d’avance dans la plupart des cas, et il demeure incontournable pour les gros rouleurs.


Retrouvez le dossier complet sur  L’argus.fr

Vous avez un projet ?

footer_travelnet2.png
Image

TRAVELNET (siège social)

12 avenue des Saules 69600 Oullins FRANCE

Solutions Transport